23/09/2009

Une veuve veut le sperme de son mari

Une veuve veut le sperme de son mari

Du grand délire, une veuve de 39 ans va tenter d'obtenir en justice le droit d'utiliser le sperme congelé de son époux décédé, pour se faire inséminer à l'étranger alors que la loi française interdit toute insémination post mortem...

  • "En l'état actuel de la législation, ce n'est pas possible, cette demande est vouée à l'échec" explique son avocat.

"Un enfant était notre projet de vie", avait expliqué Fabienne Justel, cet été. Alors qu'il se savait malade et condamné, Dominique, son second mari, avait fait plusieurs dépôts dans la banque de sperme du Cecos, en vue de ce projet commun. Il est décédé il y a plus d'un an.

Après sa mort, "lorsque le Cecos m'a dit qu'il lui était impossible de me restituer les paillettes, j'ai été anéantie parce que jamais on ne nous avait parlé de cette éventualité", a dit Fabienne Justel. Car selon elle, si elle avait été informée, le dépôt de sperme aurait été effectué dans un autre pays. Le chef de service du Cecos, rattaché au CHU de Rennes, s'est seulement engagé à ne pas détruire les gamètes de son mari, comme la loi le lui permet.

"Faire évoluer les mentalités" (Me Gilbert Collard)

Bizarrement contrairement à l'Espagne ou à la Belgique, la France n'autorise pas l'insémination post mortem, pour ne pas laisser les vivants "disposer des éléments du corps des morts qui ne peuvent plus s'exprimer"...

"la restitution du sperme est personnelle" et ne peut être faite que sur demande du donneur.

Fabienne Justel, mère de 3enfants d'un 1er mariage, a écrit aux parlementaires pour les sensibiliser et a reçu de "très nombreuses réponses".

Ses beaux-parents ont saisi le président Nicolas Sarkozy. Il leur a été répondu qu'une dérogation n'était pas possible.

La veuve avait présenté son cas en juillet lors d'un forum citoyen organisé à Rennes dans le cadre des états généraux de la bioéthique, en vue de la révision de la loi bioéthique de 2004, qui doit être discutée en 2010 devant le Parlement. Lors de ce forum, la philosophe Sylviane Agacinsky qui milite notamment contre la légalisation des mères porteuses avait jugé "d'une cruauté extraordinaire de priver cette femme de cet enfant qui s'était projetée avec son mari". Pour elle, "ce ne serait pas un enfant sans père, mais un enfant orphelin"

Avouez que c est quand même incroyable cette histoire?

source : le point

Seb
Pur délire
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