Les Pays-Bas et l'Espagne Les Pays-Bas et l'Espagne s'affrontent ce soir pour une finale inédite, au Soccer City Stadium de Johannesburg.
Fidèle au jeu qui l’avait conduit à la victoire lors de l’Euro 2008, l’Espagne a conservé le ballon avec une virtuosité qui n’a pas trouvé son égal pendant cette Coupe du Monde sexy.
Avec ses deux organisateurs Xavi et Iniesta, la Roja développe un jeu très proche du Barça, fait de passes au sol et de mouvements rapides en une touche de balle. Un jeu harassant pour les équipes adverses, contraintes à courir après le ballon la plupart du temps. Si on devait lui trouver un point faible, on pourrait dire que l’Espagne peine parfois à concrétiser ses actions de but.
Elle s’en remet trop souvent au tueur David Villa, qui a marqué 5 des 7 petits buts de la sélection.
En revanche, elle dispose de la meilleure défense de ce Mondial avec seulement 2 buts encaissés.
La Hollande endort ses adversaires
Sans faire de bruit, le foot des Pays-Bas ont remporté tous leurs matchs depuis le début de la compétition, contrairement à l’Espagne. L’équipe de Bert Van Marwijk pratique un jeu où alternent temps forts et temps faibles, qui a tendance à endormir ses adversaires. Pas toujours flamboyants, les Hollandais donnent parfois l’impression de livrer un match
Ils maîtrisent parfaitement leur sujet et peuvent compter sur une force de réaction impressionnante. Le match contre le Brésil l’a montré, lorsque les Bataves ont réussi à remporter le match avant la fin du temps réglementaire (2-1), alors qu’ils étaient menés à la mi-temps. Côté individus, les Oranje peuvent compter sur l’intelligence de Wesley Sneijder et l’explosivité d’Arjen Robben. S’ils veulent l’emporter, les Pays-Bas doivent accepter de subir en espérant profiter d’un faux-pas de l’imperméable défense espagnole.
Des pronostics défavorables à la Hollande
Deux grandes voix du football hollandais ont livré leur pronostic sur la finale. D’abord la légende vivante Johan Cruyff : le finaliste malheureux de la Coupe du monde 1974 est partagé.
Si sa fibre patriotique le conduit naturellement à supporter les Pays-Bas, il est un fervent supporter du jeu espagnol.
Si l’on ajoute à ces deux voix dissidentes le pronostic de Paul le poulpe, difficile de parier sur la Hollande.
Je parie donc sur l'Espagne
Seb
Pur délire Le blog délire qui ne se prend pas la tête.